L’Icann a autorisé la Ville de Paris et la Région Bretagne à utiliser les nouvelles extensions génériques .Paris et .bzh dans leurs noms de domaines.
Annoncé en 2011 par l’Icann, agence mondiale de réglementation des noms de domaines, le lancement de nouvelles extensions génériques intéressent les entreprises et les collectivités désireuses de déposer une adresse internet intégrant dans leur identifiant une dimension géographique ou marketing.
Très bientôt, on verra, apparaître sur internet, à côté des traditionnels .org, .fr ou .com, des adresses se terminant par une marque, une ville, un sigle (.lol) ou même un produit (.pizza).
En France, la Région Bretagne et la Ville de Paris viennent d’être autorisées à utiliser les nouvelles extensions pour lesquelles elles s’étaient portées candidates auprès de l’Icann, .bzh (soit Breizh) pour la première et .Paris pour la seconde.
« D’ici quelques mois, il sera possible de réserver un nom de domaine en .paris. Cela permettra de disposer d’une adresse e-mail +xxxxx@xxxxx.paris+ et d’ouvrir un site internet +http://www.monsite.paris+ » a indiqué la ville de Paris dans un communiqué.
Pour en arriver là, les acteurs institutionnels ont dû mettre la main à la poche : le seul dépôt de candidature coûte la bagatelle de 138.000 euros, sans compter les frais de « consulting » pour monter en amont un dossier solide auprès de l’Icann.
54 entités françaises sont dans la course à l’attribution de nouveaux suffixes, parmi lesquelles une majorité d’entreprises, dont l’Oréal (14 demandes à lui seul), Airbus, Alstom, Club Med, Leclerc, Hermès, Canal+ ou la Maif.