Avec la crise, les entreprises limitent leurs frais de transport. Le phénomène a frappé la SNCF qui a vu son chiffre d’affaires stagner en 2012.
Les professionnels prennent moins le train. C’est un des dommages collatéraux (un de plus) de la crise qui, décidément, n’épargne aucun secteur.
Baisse de la branche TGV
Globalement, la SNCF traverse plutôt bien la période : quatre de ses branches d’activité progressent par rapport à l’an dernier. Le voyage est, en revanche, à la traîne.
Le secteur TGV a fortement ralenti au troisième trimestre 2012, avec un chiffre d’affaire en hausse de 0,5%. L’année précédente, cette branche avait affiché un gain de 8,7%. Selon la direction de l’entreprise de transport, cette baisse d’activité est liée au recul du trafic professionnel (voyages d’affaires etc..)
En revanche, la branche Keolis, qui englobe les trains régionaux et les transports urbains en province, a le vent en poupe. Sur les neuf derniers mois, son chiffre d’affaires s’affiche en hausse de 3,7%, à 9,5 milliards d’euros, malgré un tassement du trafic intercités (les trains Corail sur les lignes de moyenne distance) et de l’activité Transilien (trains de banlieue en Ile-de-France -2,7%).
C’est la branche Infra qui réalise la plus belle performance en 2012, avec une hausse de 6,4% de son chiffre d’affaires, à 3,9 milliards d’euros.