Le développement durable est une logique de plus en plus respectée par les entreprises. De fait, la plupart communique sur les différentes démarches environnementales respectées afin d’améliorer leur image de marque auprès des consommateurs de plus en plus soucieux de consommer « vert ».
Les différentes démarches environnementales envisagées par les entreprises sont de plus en plus mises en pratique afin d’améliorer l’image de marque. C’est notamment le cas dans le secteur de la viticulture qui profite d’une image toujours verte grâce à des certifications (AOC, …) et démarches propres.
Particulièrement concernées par la logique de développement durable, l’agriculture et la viticulture, bien que souvent montrées du doigt, consentent des efforts afin d’être plus respectueuses de l’environnement. Ceci est un fait, et pas seulement au sein du vignoble français.
Les Prestations Ecologiques Requises (PER) ont fait leur apparition dans le monde du vin Suisse dès les années 70. En France, pas de démarches à l’échelle nationale, mais plusieurs à l’échelle régionale comme Tyflo (Alsace) ou encore Terra Vitis (Loire, Bordeaux, Rhône, Bourgogne).
Les « Vins du Nouveau Monde » (Australie, Californie, Afrique du Sud, …) n’échappent pas au phénomène non plus. Ce n’est pas moins de 5 millions de dollars qu’investit chaque année l’Australie dans des programmes de développement durable de son vignoble.
2. L’intérêt des marques
L’intérêt des marques pour le développement durable, n’est bien entendu pas complètement désintéressé. Avec des consommateurs qui privilégient aujourd’hui des marques ayant attrait à un caractère éthique (65 % des français), les entreprises n’ont pas tardé à faire valoir leurs engagements.
Ayant communiqué depuis toujours sur leur image de marque luxueuse, les 2 marques de champagne Pommery et Nicolas Feuillate ont commercialisé chacun une cuvée spéciale « Développement durable ».
Chez Pommery par exemple, la cuvée « Pop earth » relate ainsi des arguments tels qu’une certification ISO 14001 (management environnemental), un rejet de CO² amoindri grâce à la fabrication d’une bouteille plus légère, une agriculture raisonnée avec une consommation d’eau divisée par 3 et enfin une valorisation totale des déchets.