La génération Y attirée par les pays anglophones

La mobilité professionnelle vers les pays étrangers va augmenter de 50% d’ici à 2020, anticipe une étude réalisée par le cabinet conseil PwC. La génération Y notamment, connectée en permanence à Internet, s’y prépare. mais pas n’importe où.

La mondialisation ouvre de nouvelles ambitions dans l’esprit des travailleurs qui se traduisent notamment par un désir de mobilité plus fort : c’est ce qu’indique une étude du cabinet conseil PwC.

+50% de mutations à l’étranger d’ici à 2020

Selon cette enquête, cette aspiration, déjà sensible ces dix dernières années (+25% de mutations professionnelles) va encore s’amplifier d’ici à 2020, surtout en direction de l’étranger : d’après PwC, la mobilité devrait ainsi augmenter de 50% , dont une part grandissante de femmes (de 20% à 27%).

Ces travailleurs mobiles visent d’abord les Etats-Unis (58%), le Royaume-Uni (48%) et l’Australie (39%), trois destinations anglophones, langue encore la plus pratiquée dans les milieux professionnels. L’Australie est un cas à part par rapport aux deux premiers et relativement nouveau : cette immense île du Pacifique monte en gamme et a su s’affranchir de la crise avec brio.

Les Etats-Unis séduisent toujours par leur puissance t le potentiel de leur marché intérieur, et le Royaume Uni, bien que très affaibli par a crise à l’image de ses partanaires européens le second, propose un modèle économique attractif, souple  et reste une place forte du capitalisme financier et des investisseurs.

Idem pour le Canada (4ème) et l’Allemagne (5ème), meilleur élève de l’UE.  La France arrive juste derrière, en 6ème position, un résultat correct qui confirme l’attirance des jeunes de la Génération Y pour les valeurs sûres économiques et démocratiques.

La génération internet attirée par les USA

Ces  jeunes, qui ont grandi et évolué avec les nouvelles technologies, branchés, hyper connectés, ciblent davantage (70%) les pays développés évoluant dans un système démocratique solide. 53% seraient néanmoins prêt à bouger dans un pays émergent, mais seuls 11% d’entre eux accepteraient de travailler en Inde et 2% en Chine.
« Les employeurs des pays occidentaux, traditionnellement plus attractifs en terme de salaires et d’opportunités de carrière, perdent progressivement leur avance sur les pays émergents » souligne PwC.

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