Massivement présente aux Etats-Unis, rencontrant des réticences en France, la consumérisation de l’informatique consiste à utiliser ses propres outils sur son lieu de travail.
Ou quand le salarié s’aperçoit que son matériel à lui, celui qu’il utilise à la maison, est plus performant que celui de son bureau… Que fait-il alors ? Il ramène son « matos » et ses logiciels !
Si la consumérisation de l’informatique rencontre – pour l’instant – quelques réticences en France, où les dirigeants se montrent plus réservés qu’ailleurs au Cloud, aux outils mobiles et aux réseaux sociaux, elle est devenue monnaie courante aux Etats-Unis.
Exemple chez Kraft Foods, où le rôle du service informatique dans le choix des outils se limite à allouer une somme aux salariés pour qu’ils achètent l’ordinateur portable de leur choix. Carrément.
2. Un marché bouleversé
Le fait d’acheter son ordi portable ou de ramener au travail son smartphone ou son Ipad est ainsi en pleine expansion outre-Atlantique. Ce qui fait que les entreprises tournées vers le marché des particuliers « carburent », alors que les spécialistes de vente en grande quantité aux entreprises déchantent.
Et ce qui bouleverse globalement le marché des entreprises, car il reposait jusqu’ici sur des liens entre constructeurs et services informatiques. Aux Etats-Unis, et dans pas mal de pays du monde. Pour l’instant. En attendant que la consumérisation de l’informatique franchisse les frontières hexagonales (source : Courrier International).