La version test de Facebook at Work, sur laquelle la firme américaine affirme travailler depuis dix ans, vient d’être lancée à destination d’un panel très restreint d’entreprises.
La guerre est lancée sur le terrain de réseau social professionnel : Facebook, qui reste un domaine réservé aux particuliers, espère bien tailler des croupières à Yammer ou Jive avec son Facebook at Work, un service dont l’usage est exclusivement réservé aux entreprises. La version bêta de ce nouvel outil est actuellement expérimentée par un cercle privilégié de professionnels ayant un lien partenarial avec le géant américain. Passés cette première phase et les éventuels correctifs nés des premiers retours de terrain, Facebook at Work sera déployé partout dans le monde. Le pari est osé car c’est un changement de philosophie que tente la bande à Mark Zuckerberg.
Gratuit ou payant ?
Ce programme tout neuf restera indépendant, bien que couplé avec la version traditionnelle du plus gros réseau social de la planète (+ d’un milliard d’inscrits). Pour faire bref, un utilisateur de Facebook at Work aura la possibilité de retrouver son Facebook perso, sans avoir nécessairement besoin de se déconnecter, mais il devra se créer un compte spécifique pour accéder à la formule pro.
A quoi va-t-elle ressembler ? Facebook at Work sera rien moins que le petit frère de son illustre aîné, et c’est son gros avantage car ses futurs adeptes, déjà familiarisés avec la structure grand public, n’auront pas besoin de « mode d’emploi » pour l’adopter. L’outil sera exclusivement accessible aux « contacts pro », lesquels auront la possibilité d’échanger avec leurs collègues, mais aussi d’autres homologues, clients, partenaires et pourquoi pas concurrents, via leur « mur » ou une messagerie instantanée.
Nul ne sait sur quel modèle économique reposera cette version de Facebook : gratuite avec des affichages publicitaires, ou payante avec un catalogue d’applications à la carte.