Le groupe va supprimer 5 000 emplois en 2017. Après les syndicats, les principaux de représentants de l’entreprise ont été reçus ce mardi au ministère du Travail.
SFR, racheté en 2014 par le groupe Atlice était à l’abri d’une tempête sociale jusqu’en 2017, conformément à la promesse formulée à l’époque par son nouvel actionnaire Patrick Drahi qui fixait une échéance de trois ans avant d’engager un plan de réduction de ses personnels. Le délai fatidique étant sur le point d’expirer, le groupe, qui souhaite se redimensionner pour faire face à la guerre des prix qui fait rage sur le secteur des télécoms, annonce vouloir réduire d’un tiers ses effectifs. Cette casse sociale se fera sous la forme d’un plan de départs volontaires, mais les syndicats restent très prudents sur les réelles intentions de Patrick Drahi. 5 000 postes seraient dans le collimateur.
Pour atteindre ses objectifs, la direction de SFR assure que les conditions qui seront proposées aux salariés seront avantageuses dans la logique du plan de Vivendi en 2013, soient 2,5 mois d’indemnité par année de présence.