Alors qu’en Novembre dernier, le rapport Gallois préconisait un certain nombre de mesures pour relancer la compétitivité des entreprises et des industries Françaises (miser sur une montée en gamme, favoriser les investissements…), où en est la France avec la robotisation industrielle. Est-elle en avance ou en retard ?
Le 5 novembre dernier, le rapport Gallois a été remis au Gouvernement. Ce rapport qui fait un état des lieux de l’industrie et des entreprises Françaises contient plusieurs préconisations pour relancer la productivité et la compétitivité. Or, cette perte de vitesse de notre industrie n’est pas nouvelle. La situation se dégrade depuis un certain temps. Pour redémarrer et lutter contre une concurrence internationale toujours plus oppressante, la robotisation est une des solutions. Mais là aussi, la France a des efforts à faire.
Un retard certain
Si on compare notre situation avec nos voisins européens comme l’Allemagne et l’Italie, la France est loin du compte. En effet, ces deux pays ont investi plus largement que nous dans l’automatisation de leurs industries. Résultat des courses, ils sont plus compétitifs que nous. Une situation qui se dégrade depuis une vingtaine d’années nous apprend le quotidien économique Les Échos.
Mais pourquoi un tel retard ? La cause serait à mettre sur le compte d’une peur de la robotisation pourvoyeuse de destruction d’emplois. Et aussi un manque réel d’investissement dans ce secteur. Alors que cette notion était valable il y a plusieurs années, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui. Car face à une technologie de pointe et une délocalisation régulière des entreprises Françaises, la robotisation est un investissement d’avenir qui peut porter ses fruits.
Investir pour plus de compétitivité et de productivité
En misant sur l’automatisation de son activité, une entreprise augmente et conforte ses chances de garder une activité attrayante. La robotisation peut être un outil de développement essentiel. Cette dernière permet en effet d’accroitre le rendement de la production mais aussi d’apporter une valeur ajoutée à son domaine. De plus, les nouveaux équipements qui sont mis en place aujourd’hui prennent en compte la pénibilité du travail.
La robotisation peut s’adapter à tous les secteurs industriels. Mécanique, agroalimentaire, mise en conditionnement…, quel que soit le secteur, n’importe quelle entreprise peut investir dans ce domaine. Des techniques de lavage industriel au robot de palettisation, d’un processus de filtrage des fluides à la mise en place d’une chaîne robotisée, les solutions sont nombreuses et variées.
Il est donc clair que la France a encore de nombreux défis à relever dans ce domaine.